Tuesday, January 31, 2006

Hassan Fathy hailed as the 1st arab posmodernist

Louis Kahn's Richards Laboratories, University of Pennsylvania: 1965

Hassan Fathy New Gourna Mosque, 1946

Hassan Fathy, who is the most famous and influential Egyptian architect (died 1989) in Egypt but also in some parts of the Arab world, was hailed by Serge Santelli in the colloqium of Tunis "Architecture and Crafts" as "one of the first arab architects to criticize the modern movement"... This is how far the postmodernist movement is gaining space: Serge Santelli was trained by one of the most modernist architects, Louis Kahn at Upenn... Kahn was in fact among the leaders of the International Style especially in the 1960s and 1970s... But Santelli (a French who works mostly in Arab countries including Tunisia) now looks up to Fathy and not Kahn... Here is Santelli's statement as reported by the Tunisian newspaper La Presse:


Colloque «Architecture et artisanat»
A l’origine, l’expérience de Hassan Fethy
• Avec le concours du ministère du Commerce et de l’Artisanat, l’Ordre des architectes de Tunisie a organisé samedi 28 janvier un colloque international sur le thème «Architecture et artisanat».
150 invités étrangers et près de 400 architectes tunisiens ont participé à cette manifestation qui s’est déroulée dans les murs de la Médina de Yasmine-Hammamet.
Un lieu bien adapté au sujet de réflexion que l’ordre a choisi pour cette journée de samedi dernier. D’ailleurs, ce projet est revenu à plusieurs reprises dans les discussions. Souvent d’une façon polémique.
Serge Santelli a situé dans son intervention l’historique du retour vers les architectures traditionnelles, organiquement liées à l’artisanat local.
«C’est l’Egyptien Hassan Fethy qui a été l’un des premiers architectes arabes à critiquer, dans les années 60, le mouvement moderne et à proposer une réflexion sur le patrimoine mamelouk, ottoman et nubien.
Une réaction identitaire qui continue à se développer dans le monde et dont la source remonte en fait au nouvel urbanisme américain», a fait remarquer S. Santelli.
Et à l’architecte de s’interroger : «Le recours à la tradition se réduit-il à la parure : coupoles, arcades et quelques rangées de céramique»?
«Les Arabes sont-ils plus des décorateurs que des architectes?»
«Les médinas anciennes vont-elles finir par disparaître au profit de nouvelles médinas comme celles de Yasmine Hammamet, plus propres et plus luxueuses?»
Prenant la parole quelque temps après, Tarak Ben Miled, concepteur du projet, a démontré que, même si cette médina structurée par une scénographie particulière était au départ une opération touristique, cela n’a rien «d’utopique de construire aujourd’hui des villes de ce type, beaucoup moins énergivores que les quartiers nouveaux fabriqués en murs rideaux. La médina a également fait appel en masse aux artisans locaux», a affirmé T. Ben Miled.
Et si l’artisanat décline dans beaucoup de pays, c’est parce que les commandes manquent, a estimé Mounir Dhouib.
Saïd Mouline, lui, a rappelé qu’au Maroc, deux bâtiments ont contribué à la transmission des savoir-faire anciens. Le mausolée Mohamed-V dans les années 60 tout d’abord. Et ensuite, la mosquée Hassan-II, vingt ans après. Des projets colossaux, une université pour les apprentis menuisiers, stucateurs, céramistes, sculpteurs de pierres et peintres sur bois.
O. BELHASSINE

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